Et vous, votre première fois… #lachronique
…C’était comment ?
Jeudi, 5 heures #08/02/2024
Moi, c’était glacé et chaud à la fois, et absolument fantastique : j’en rêvais depuis si longtemps, galoper dans la neige !
(Et voilà, tout de suite, les idées qui s’égarent…)
Bonjour les yeux,
et bienvenue chez moi, dans ce petit bout de ma tête qui parle !
Nous vivons des milliers de premières fois, tout au long de notre vie (c’est un peu l’idée de l’apprentissage, en fait), mais certaines sont plus marquantes. Celles qui marquent un cap, les grandes premières fois, on va les appeler comme ça.
Ces premières fois-là ont toutes un point commun, je vous laisse chercher un peu…
Premier amour d’enfance, première vexation, premier chagrin, premier voyage, premier baiser, premiers câlins, premier divorce parfois, premier appart, premier examen, première voiture, boulot, déménagement, etc., vous avez trouvé ?
L’émotion forte : le shoot hormonal
Adrénaline et ses copines, organisatrices de technoparades émotionnelles : peur, euphorie, exaltation, angoisse, passion, désespoir…
Mais quand même, ces premières fois, elles nous remuent, mais on se sent bien vivant. Bien con aussi. Empoté, maladroit, ridicule, c’est le lot des débutants qui doivent faire face aux « moi je l’ai déjà fait » crâneurs, arrogants, ou bienveillants, heureusement (mais pas trop dans la cour de l’école, on dirait).
Avec la première fois, apparaît cette dualité entre les ignorants et les sachants :
Une hiérarchie des compétences
Force contre faiblesse, doutes contre certitudes. Bienvenue, modeste humain, dans le club des contradictions et des questions en trop (mais le mental il aime bien, ça l’occupe). Ça peut déraper en jeux de rôles pas très bienveillants, justement : jeux de domination ou de pouvoir — on dirait que je serais le docteur et toi le malade et tu aurais les jambes cassées alors je serais obligé de les couper et tu mourrais dans d’atroces souffrances… ah, ça commence tôt parfois !
Mais le pire, c’est que parfois, ça continue.
Bref.
Les premières fois font souvent peur (logique, on connaît pas), mais elles font…
…avancer :
Grâce à elles, on apprend, on découvre et on peut aimer ce qu’on découvre, on s’émerveille, on se sent rester enfant un peu aussi, on fait des boulettes bien sûr (mais on en fait aussi après alors…), on apprend à avoir moins peur de faire des boulettes, on apprend à avoir moins peur tout court. Ah c’est bien, ça. Avoir moins peur. Oser plus. Tenter plus de premières fois.
Et continuer. Continuer à découvrir, à s’émerveiller, etc., un mouvement qui se met en marche.
Ça ressemble à un chemin, à un voyage
Un voyage qu’on voulait faire depuis longtemps mais qu’on ne faisait pas parce que… parce qu’on n’osait pas et que tous les prétextes étaient bons pour ne pas y aller.
Avancer, redécouvrir la vie, sa vie, comme une route qui continuerait quand on la croyait figée, ou quand on croyait être déjà arrivé (et que non, finalement il y en a encore derrière).
Et que peu importe l’objectif, d’ailleurs, on ne naît pas pour mourir, on naît pour vivre, d’abord.
Et que oui, le chemin est peut-être plus important que la destination, mais ce que dit Petit Dragon est juste, aussi (le dessin, là, en dessous, Petit Dragon qui se promène sur Grand Panda).
Enfin et surtout, c’est grâce à nos premières fois, qu’il y a des secondes fois, puis des troisièmes, et des quatrièmes… et qu’on finit toujours par réussir.
Le mouvement du premier pas.
Le mouvement tout simplement
Et vous, c’était quand, votre dernière « première fois » ?
Audrey Fario, dans sa première seconde vie, le 8 février 2024
« Qu’est-ce qui est le plus important, demanda Grand Panda, le voyage ou la destination ? — La compagnie », dit Petit Dragon.
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