Pourquoi l’écriture?

Pourquoi l’écriture?

De 1974 à 2023, il s’en est passé des choses… 24 ans d’école, 23 ans de quenottes, 2 ans d’arrêt.

Aujourd’hui, j’ai troqué ma blouse et ma turbine contre des feuilles et des stylos, pour raconter l’imaginaire sous mon crâne d’enfant.

Oui, mais… pourquoi lâcher sa vie d’avant ? Pour écrire ? Par envie ? Un besoin de quoi ?

Pour reprendre au début, c’est tout con, mais on n’y pense pas toujours.

Une temporaire nécessité – un instinct.

J’ai adoré mon job et les histoires de mes patients, les écouter (c’est improbable comme vous faites ça très bien même la bouche ouverte), leur parler, les soigner.

Et peut-être que notre vie d’avant n’est que le préambule nécessaire à notre vie d’après.

Vide avant, vide après. Ce ne sont pas les mêmes vides. Que nous ne remplissons pas de la même façon non plus.

Avant et après ce fameux point de bascule de la quarantaine/cinquantaine, si…

□ problématique                    □ effrayant                 □ qui fout vraiment le bordel dans ma vie

□ curieux                               □ passionnant !          □ quel point de bascule ?

 

Alors merci.

Merci à tous ceux qui m’ont permis d’être là aujourd’hui : ceux qui m’ont grandie, et les autres, ceux qui ont nourri mes pleins et ceux qui ont pourri mes vides – merci à mon ego qui a douté, biché, pleuré, râlé, ressuscité, mais surtout continué de me faire avancer et croire en mes rêves.

Nous avons tant de choses à apprendre de nos chagrins, de nos colères, de nos erreurs. De nos roses et de nos épines, comme dirait Jean.

Aujourd’hui, je suis Audrey, mes parents vivent dans tous mes écrits, ma sœur est mon premier roman, l’école de la vie est infinie et je suis fille, sœur, mère, dentiste, auteur, tout ça à la fois au bout de mon stylo qui raconte l’imaginaire galopant sous mon crâne d’enfant.

C’est (re)parti !

Audrey Fario, 24 octobre 2023

#vivante #créativité #possibles #burn out #nature humaine #reconversion

Post a Comment