LA BONNE CASE #lachronique

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LA BONNE CASE #lachronique

Jeudi 5 heures #27/06/2024

On la coche, ou on l’entoure ?

 

Ça peut paraître tout con, vu comme ça, mais tout est parti d’une simple case à cocher dans un dossier administratif – ce n’est pas ce qu’il manque, des cases à cocher…

Vous faites quoi vous : vous cochez ? ou vous entourez ?

À moins que… on peut aussi rayer la mention inutile.

C’était en fin d’après-midi, c’était une case à émotion, et donc qui m’a fait ressentir la différence entre cocher et entourer.

« Cocher »

 

J’entends et je vois : rayures – barré comme un interdit – comme un non – nier.

Ça sent le déni à pleine case.

Ça sent le contrecœur.

« Entourer »

 

… comme embrasser – un oui – un accord, presque comme un câlin – une appartenance, à la limite de la possession – propriété revendicative.

Entouré complètement, ou pas – comme des bras qui seraient assez grands pour se fermer, après avoir fait le tour.

« Rayer la mention inutile »

Il a le mérite d’être clair :

« Inutile ? Rayez ! »

 

Version remplissage de case

Il existe aussi, avec son air enfantin, ce coloriage de la case, au stylo. Si, si ! ça existe je m’en souviens, c’est d’ailleurs assez absurde par rapport au temps que ça prend.
Encore plus enfantin, comme un formulaire sorti d’un livre d’Alexandre Jardin : remplir les cases de vraie couleur – encore plus léger dans sa version colorisée.

 

 

Suite

 

Bref.

En validant cette case un peu spéciale, une drôle d’émotion (je ne sais pas trop laquelle), ou plutôt un alliage d’émotions, un assemblage, voilà : comme une émotion au goût de vin (élevé en cœur de chêne ? de chaîne…)

Un peu le même assemblage que celui que j’avais déjà ressenti à chacune de mes Grandes Premières Fois (dont le concours de première année de médecine), ce moment de début de second chapitre, où l’on comprend que le premier est irrémédiablement terminé. Pas de retour possible en arrière.

Un commencement au goût de vide, de fin, de page tournée – et en même temps, ce goût de noble inconnu, devant.
Une espèce de vertige avec les pieds bien enracinés.

Ça bouge fort, mais on sait que c’est le cours naturel des choses.

Un goût d’évidence, pas si évident à manger.

Des fins de certitudes, avec leur arrière-goût de peur et une montagne de possibles, ou plutôt des vallées, des plaines, des continents, des océans :

quels horizons !

Alors on avance, le cœur est un peu serré, sur ce chemin qui est probablement merveilleux et surprenant à la fois, comme tous les autres, avec leurs belles roses épineuses.

On ne veut pas d’une autre case, on ne veut entourer que celles que l’on choisit.

Et si on prend le temps de faire attention, on le sent bien, très bien même :

on est déjà un peu plus léger qu’hier.

 

Alors, pour les prochaines… les « bonnes cases » :

regardez-les bien avant de les cocher… ou de les entourer.

 

 

Audrey hyperémotive, le 25 juin 2024

 

 

 

#alexandrejardin

#labonnecase

#levidence

 

 

 

 

 

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